Bai Kardi ô Jena
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MakaReagus O Anlor

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Message  Makareagus Lun 11 Mai - 22:04

MakaReagus, ou le Ragus prédateur. Mon nom même représente la crainte. Alors que j'ai débarqué sur Silan sans rien connaître d'Atys, j'ai suivi les apprentissages rudimentaires de différents maître pour finalement arriver dans la magnifique ville de FairHeaven.
L'eau était fraiche sans être froide, le temps était au beau. Rien ne pouvait me faire plus plaisir que d'être dans la capitale de mon peuple.

Pourtant, j'ai rencontré Rosia, une très jolie homine et Fredon, l'homin qui est désormais pour moi plus qu'un ami : un maître. Il a perfectionné mon entraînement, m'a montré des astuces de foreurs. Mais aussi et surtout, ils m'ont accueilli dans leur guilde. Alors que j'étais de ceux qui pensait que la croyance ne rimait à rien, j'ai été séduit, non pas tant par leur discours que par leur personnalité. Fredon l'homin un peu fou et Rosia, le charme. J'ai découvert en ces deux personnes, l'attrait de toute une communauté.

Et si, je suis encore de ceux qui ne se battent pas pour imposer leur idée ou leur foi, je suis prêt à me montrer digne de la crainte qu'inspire mon nom pour défendre la foi que je partage avec mes nouveaux amis, prêt à défendre l'honneur de mon chef de guilde Anghell. Et ce contre toutes personnes osant bafouer le nom de ceux qui m'ont accueillis au sein de l'amour de Jena.
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Message  Makareagus Ven 15 Mai - 19:36

Mon arrivée dans la guilde, ne se fit pas sans remous je pense. Ma vision des choses, mon expérience de la vie s'était vu confronter à la réalité de la communauté, placé sous le signe de Jena. J'ai déjà dit que je ne croyais pas. Ce que je n'ai pas dit, c'est la raison qui m'avait poussé à refuser la foi.

Depuis tout jeune, je me suis toujours senti rejeté, seul... Pourtant j'ai toujours été capable de me faire des amis. Jovial et bon vivant j'avais su tissé des liens ressemblant à ce qui pouvait s'apparenter à de l'amitié. Je n'ai pourtant jamais considéré personne en ami. Pour un raison simple : la nature homine est profondément égoïste. Réalisant cela, j'ai peu à peu coupé tout contact sociaux avec d'autres personnes, devenant plus abrupte, me montrant tel que j'étais à l'intérieur : sombre, seul, froid.

Je me suis mis à haïr la société, représentant un paradoxe à ma vision du monde. J'ai voulu la détruire... de toutes mes forces. Alors, je me suis mis à vendre des armes. Exploitant cette volonté homine de s'entretuer, d'être égoïste. J'ai fait ce travail un long moment... Plus que ce dont j'aimerais me souvenir. J'ai vu plus de choses horribles que la plupart des gens n'ont même jamais imaginés... Toutes ces visions, mes expériences attestaient ce que je pensais : l'homin est une race qui ne devrait pas exister.

C'est ce que je pensais...

Maintenant, les choses commencent à changer. Pour le meilleur et pour le pire, je suppose. En tout les cas, je suis prêt à montrer mon allégeance à Jena qui m'a sauvé lorsque j'étais perdu dans l'obscurité et à Bai Kardi ô Jena, pour m'avoir redonner espoir en moi... et en l'hominité.
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Message  Makareagus Jeu 21 Mai - 0:40

De ceux qui m'ont connu dans le passé, je ne saurais dire qui m'a considéré en ami, ou ceux qui m'ont clairement vu en ennemi. Je pense, que ceux qui se disaient ami, ont très vite changé d'avis. Ma vie, ma vision d'Atys était autodestructrice; mes actes en étaient le reflet.

Je sillonnais le monde à la recherche d'homins, sinon aussi destructeur que moi, du moins fous ou sanguinaires. Et curieusement, ou plutôt logiquement, j'en trouvais assez facilement. Je vendais les armes que j'avais acheter à bas prix à des sommes faramineuses. Les gens sont capables de payer une fortune juste pour pouvoir s'entretuer... En ce qui me concernait, je n'avais jamais utiliser les armes que je vendais. Je laissais à mon écuyer, valet ou sous-fifres le soin de le faire. A l'époque, il se disait mon ami... Son nom était... Memphis je crois...

Il s'occupait du transport de ma marchandise, avait toujours des histoires à raconter, était serviable, sympathique... Il était le type même du bon vivant. Tandis que je partais à la recherche des esclavagistes vendeurs d'armes, lui s'occupait de préparer les sommes de dappers pour le paiement.

Un jour,... ou plutôt une nuit, nous avions une transaction à conclure avec un groupe qui s'opposait à mon vendeur habituel. Je vous passerais les détails de leurs griefs, toujours-est il que le marché ne s'était pas passé comme je l'aurais voulu. Ils étaient venus et, contrairement à mes instructions, avaient apportés des armes. Il s'avéra qu'ils avaient l'intention, de me dévaliser, et de mettre un terme à mes accords avec son concurrent. Ils tuèrent sans sommation Memphis, logeant une balle à l'arrière de sa tête avec l'un des fusils Tryker que je voulais leur vendre. La vision de ce meurtre est encore ancré dans mon esprit. Le sang s'éparpillant dans l'air, se répandant sur le sol dans une grande mare écarlate. La cervelle sorti même de la boîte crânienne avant qu'il ne touche le sol. En me retournant, je n'eus le temps de voir que le pistolet pointé vers moi et la balle qui me toucha en plein corps, non loin de mon coeur.

Ils me laissèrent là, pour mort. Pendant ma chute, j'avais violemment heurté une pierre et je voyais mon sang recouvrir l'herbe sous moi. Je pense qu'ils crurent m'avoir tué car je ne bougeais plus, ne respirais presque plus. Chaque bouffée d'air était un combat. La mort approchait, menaçait de me prendre et pourtant je n'avais pas peur. C'est là, alors que je plongeais dans un sommeil dont je n'aurais pas du me relever que je la vis... Dans toute sa splendeur...
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Message  Makareagus Dim 24 Mai - 20:51

Lorsque j'ai pu reprendre connaissance, j'étais dans un endroit totalement inconnu, dans un corps totalement inconnu avec le seul souvenir d'avoir fait une rencontre formidable. Ma blessure à la tête avait du atteindre le centre de la mémoire dans mon cerveau. De même, elle avait du aussi endommagé le centre de la motricité : je n'étais plus capable de faire les choses par moi-même pendant un moment. Même retrouver la parole fut un combat pour moi.

La personne qui m'avait soignée... reste assez flou dans ma mémoire. J'ai la sensation que cette personne était zoraï mais je ne saurais dire, ni son nom, ni ce qu'il put m'apprendre sur moi et le lieu où je me trouvais.

De toutes les manières, peu m'importait. Je savais ce que j'avais vu, qui j'avais rencontré et c'était cela qui importait alors. Le souvenir des jours qui suivirent ma guérison sont tout comme mon mystérieux guérisseur, comme perdu dans le brouillard. Seul reste d'alors la sensation que je devais me lever, expier mes péchés, suivre Sa Voie... Car Jena m'était apparu dans l'instant de ma mort. Je ne saurais comment décrire cette rencontre : une grande lumière, une douce chaleur et un sentiment d'amour puissant. La meilleure comparaison serait... c'était comme être dans les bras d'une amante... en plus fort.

Cette expérience de mort immédiate avait donné à mon moi perdu (car amnésique et perdu pour de bon) un nouveau but. Ainsi, je réapprenais ce que j'avais pu apprendre, et apprenais ce qu'il me restait à apprendre dans ce lieu qui s'appelait Silan. Cette île perdue loin du continent. Je savais que j'étais sur le chemin de mes épreuves vers la foi, pure, indomptable et indestructible. Pour certains, il suffit d'avoir vécu ce genre d'expérience pour croire. Pour moi, c'était différent car après avoir éprouvé Sa Grandeur, je devais encore la mériter. Et pour cela, il me fallait deux choses : connaître mon passé et m'en absoudre.

La foi de Jena interdit les pratiques impies mais le rituel qui suivit faisait partie de mon chemin de foi vers Elle. Ainsi, ce n'est pas tant une pratique impie que je réalisais alors, mais plutôt, ma propre vision de la religion, mon propre langage pour communier avec la Déesse.

J'étais assis, au sud du Pays Malade, là où on m'avait retrouvé presque mort. Installé en tailleur devant un petit feu entouré d'une dizaine de bougies, j'avais levé des plantes que je connaissais pour avoir un effet sur les rêves et la mémoire, ainsi que sur la perception des choses. Bien sûr, c'était une herbe utilisé par les païens. Bien sûr ce que je réalisais était digne d'un hérésie. Cependant, dans la religion seule la foi compte plus que tout... ou du moins devrait compter.

J'ai jeté l'herbe dans les flammes pour m'imprégner de l'odeur qui s'échapperait du feu. Je plongeai bientôt dans un rêve des plus étranges...
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Message  Makareagus Mer 27 Mai - 13:00

Plongé dans une transe hallucinatoire, je n'avais aucune conscience de la réalité. Je savais que ce que j'allais faire durant mon hallucination pouvait s'avérer dangereux... mais j'avais l'impression qu'il était impératif pour moi de faire cela.

La question qu'il m'aurait fallu soulever alors était : "d'où connaissais-je le pouvoir de ses plantes ?" Aujourd'hui encore, je n'ai pas la réponse à cette question...

Le feu de camp, le pays malade, tout cela avait disparu, laissant place à une espèce de vide imperceptible. Mon récit paraîtra sûrement étrange, mais c'est parce que la vision que j'ai eu était étrange. Un vide imperceptible donc. J'étais là dans ce vide et en même temps, j'avais l'impression d'être ailleurs... partout. Le temps ne s'écoulait plus de la même manière. J'avais l'impression que l'on me parlait, qu'il fallait que je me retourne.

Soudain, je me retrouvais face à un Ragus me toisant. Ces bêtes sauvages sont connu pour être virulentes, s'en prenant à tout homin s'approchant. Celui-là cependant, ne semblait pas belliqueux. C'était lui qui m'avait parlé (bien que je n'ai pas vraiment saisi ce qu'il disait. C'était plus des sensations que je ressentais et je pensais que c'était des mots...). Le décor aussi avait changé et ce, avant même que je le réalise. J'étais maintenant dans une espèce de caverne verdoyante dans laquelle j'étais sûr de n'avoir jamais mis les pieds de ma vie.

Le ragus grogna, me sommant de le suivre et partit dans l'obscurité en courant. Je le suivais... c'était plus fort que moi. L'obscurité n'était pourtant pas complète dans cet endroît... Des plantes bizarres éclairaient les cloisons d'une lumière laiteuse ou bleuté (si ma perception du temps était altérés, ma perception de l'espace l'était aussi).

Je suivais le prédateur en chasse comme si j'étais lui. Pour le coup, je ne savais plus ce que j'étais. Je me laissais griser par la chasse, la peur. Je savais ce que je me devais d'attaquer : les kitins. Mais j'avais aussi un autre ennemi, une proie plus difficile que nous étions en train de traquer ici. L'être qui dans les légendes, incarnait le mal absolu, celui dont le reveil provoquerait la fin d'Atys : Le grand Dragon.

C'est cette transe qui m'a vraiment permis de renaître. Elle n'était pas fini à ce moment et j'avais encore des choses à découvrir dans ce rêve, cependant, je savais aujourd'hui qui j'étais : MakaReagus o Anlor, le ragus prédateur du mal, mauvais.

Si cette mission m'était échue c'était en grande partie à cause de ce que j'allais découvrir de mon passé en émergeant de la caverne avec le ragus. L'homin qui était là, près du corps de Memphis, le sourire aux lèvres ... c'était le mal, il était mauvais. Mais c'était moi. Derrière ma haine de l'hominité, j'avais caché ma propre part de mal, la cultivant et lui donnant une forme plus dangereuse que la plupart des gens. J'étais l'homin qui avait tué Memphis, non par ma main, mais par mes actes, par mon dépit de l'homin, de lui et des autres...

Lorsque je sorti de cette transe, j'étais en larmes, le corps agité de soubresauts et baignant dans mon vomi.
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